Résumé:
Vivons-nous vraiment l’église “conformément à la Bible” ?
Pourquoi le pasteur prêche-t-il à chaque office ?
Pourquoi les offices semblent-ils si semblables semaines après semaines ?
Pourquoi l’assemblée demeure-t-elle assise passivement ?
Vous n’en êtes pas si sûrs ? Ce livre fait une suggestion inquiétante : la plupart des usages ponctuant la vie des chrétiens d’aujourd’hui chaque dimanche à l’église sont enracinés, non pas dans le Nouveau Testament, mais dans la culture et les rituels païens développés longtemps après la mort des apôtres.
Les auteurs Frank Viola et George Barna soutiennent leur thèse au moyen de preuves historiques convaincantes et de riches notes qui documentent les origines de nos pratiques modernes d’église chrétienne.
Ce faisant, les auteurs discernent les problèmes qui surgissent lorsque l’église fonctionne plus comme une entreprise qu’un organisme vivant, qu’elle fut appelée à être. Tout en reconsidérant le projet révolutionnaire du Christ pour son Église – être la tête d’un corps pleinement opérationnel dans lequel tous les croyants jouent un rôle actif – vous serez mis au défi de décider si vous pouvez encore vivre l’église de la même façon.
Décanter la vérité de la tradition
Beaucoup de chrétiens prennent pour acquis que les pratiques de leur église sont ancrées dans l’Écriture. Pourtant, ces pratiques sont très différentes de celles de l’église du premier siècle. Le Nouveau Testament n’est pas muet sur la façon dont l’Eglise primitive a exprimé librement la réalité du Christ résidant intérieurement d’une manière qui a secoué le monde du premier siècle. Les temps ont changé. Le Christianisme paganisé ? nous conduit dans une plongée fascinante à travers l’histoire de l’église, révélant cette vérité surprenante et troublante: de nombreuses traditions ecclésiales vénérées adoptées aujourd’hui proviennent non pas du Nouveau Testament, mais des pratiques païennes. Un des résultats les plus troublants a été l’effet sur les croyants moyens : ils ont été transformés en observateurs passifs alors qu’ils étaient appelés à vivre les expressions de la gloire et de la puissance de Christ. Si vous voulez voir cette tendance s’inverser, lisez le Christianisme paganisé ? un livre qui examine et remet en question tous les aspects de notre expérience de l’église actuelle.
Plan du livre :
Remerciements
Préface
Introduction : “Qu’est-il arrivé à l’Eglise” par George Barna
Chapitre 1 : Avons-nous vraiment agi en conformité avec le Livre ?
Chapitre 2 : Le bâtiment d’église : l’héritage du complexe de l’édifice
Chapitre 3 : Le déroulement du culte : les dimanches matin coulés dans le béton
Chapitre 4 : Le sermon : la vache la plus sacrée du protestantisme
Chapitre 5 : Le pasteur : voleur du fonctionnement de chaque membre
Chapitre 6 : Les costumes du dimanche : dissimuler le problème
Chapitre 7 : Les ministres de la musique : clergé de second-rang
Chapitre 8 : La dîme et les salaires du clergé : les points sensibles du portefeuille
Chapitre 9 : Le baptême et la Sainte Cène : dilution des sacrements
Chapitre 10 : L’éducation chrétienne : bourrage de crâne
Chapitre 11 : Nouvelle approche du Nouveau Testament : La Bible n’est pas un puzzle
Chapitre 12 : Une autre perspective sur le sauveur : Jésus, le Révolutionnaire
Epilogue : L’étape suivante
Dernières pensées
Synthèse des origines
A propos des auteurs
Personnages clés de l’histoire de l’Eglise
Notes
Nombre de pages :
315 pages (dont 84 pages de notes)
Tout d’abord, j’aimerais vous raconter un peu pourquoi j’ai décidé de lire ce livre.
Il m’a attiré à un moment où je remettais en question le but de toutes ces réunions chrétiennes auxquelles je participais. Dans certaines églises, j’avais l’impression que l’on était plus proche d’une culture d’entreprise à l’américaine avec ses team building et ses divers programmes.
Je n’ai pas grandi dans une église protestante et j’ai quitté l’Eglise catholique à cause de la forte présence des rites traditionnels sans aucune origine biblique. J’aspirais alors à vivre une foi plus authentique et proche de ce que Jésus avait voulu.
Mais quelques mois après mon baptême, je constatai bien malgré moi que ce feu qui m’ habitait au début avait laissé place à une religiosité concernant mon culte du dimanche.
Pour quelle raison y allais-je chaque semaine ? Je ne savais plus très bien.
Pourquoi avais-je l’impression que cette communion fraternelle, que je recherchais et aimais au sein de mon église locale, se limitait aux membres de l’église locale seuls, ou parfois même s’arrêtait aux portes de l’église.
J’assistais au culte, écoutais les prédications, louais avec la chorale, aidais à l’organisation des concerts, séminaires d’évangélisation et autres événements. Mais ce sentiment revenait encore. Le sentiment d’être à des années-lumière de la mission de l’église primitive.
J’ai été très enthousiasmée à la découverte de ce livre, car il promettait d’apporter une réponse aux nombreuses questions que je me posais.
On y apprend que l’église protestante est elle aussi beaucoup influencée par la tradition. La majorité de ses pratiques tire leur source de la culture gréco-romaine.
On découvre l’origine des coutumes de nos églises actuelles et quel a été le cheminement de celles-ci depuis l’église primitive jusqu’à nos réunions chrétiennes d’aujourd’hui.
Le Christianisme paganisé? se présente clairement comme un livre polémique.
Le point de vue des auteurs est sans équivoque et peut être dérangeant.
Une grosse part du challenge de cette lecture réside dans le fait de réussir à passer au-delà de l’opinion personnelle de l’auteur pour se concentrer principalement sur les données historiques qui sont très intéressantes.
L’auteur y défend son idée : une église sous sa forme idéale ( “ l’église organique “ ). Il s’agit d’une réunion totalement dirigée par une seule et unique personne Jésus et où chacun des membres du corps de Christ est libre d’intervenir pour encourager, enrichir, témoigner sous l’impulsion du Saint-Esprit.
C’est de cette manière que le corps entier est vivant et non juste un organe.
» L’écoute passive ne permet pas de grandir. »
» L’objet des réunions d’Eglise du premier siècle n’était pas l’évangélisation, la prédication, l’adoration ou la communion fraternelle. Il était plutôt l’édification mutuelle par la manifestation de Christ en tant que corps.” Frank Viola.
Je ne vous cache pas que cet ouvrage peut être difficile à lire autant par sa forme que par son contenu. J’ai d’ailleurs mis pas mal de temps à le terminer. Toutefois, il nous pousse à sortir de sa zone de confort spirituelle pour se poser les bonnes questions.
Plus qu’un plaidoyer à l’encontre de l’église contemporaine, il s’agit plutôt d’une invitation à questionner notre façon de pratiquer notre foi.
L’auteur veut éveiller les consciences sur ce qu’était et devrait être l’église vivante du Christ.
Conclusion
Je ne vous cache pas que cet ouvrage peut-être difficile à lire autant par sa forme que par son contenu. J’ai d’ailleurs mis pas mal de temps à le terminer. Toutefois, il nous pousse à sortir de sa zone de confort spirituelle pour se poser les bonnes questions.
Plus qu’un plaidoyer à l’encontre de l’église contemporaine, il s’agit plutôt d’une invitation à questionner notre façon de pratiquer notre foi.
L’auteur veut éveiller les consciences sur ce qu’était et devrait être l’église vivante du Christ.
Ma note: 13.5/20
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